Et si changer de regard changeait de résultat…

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Au fond de soi, la confiance? Parfois, il y a une petite voix qui à bien l’écouter, n’incite pas vraiment à avancer… à force de « tu ne vas pas y arriver », « et si ça ne marche pas? », « et si je tombe? », « et si… et si… » , la peur finit par s’installer et l’immobilité ou la fuite prend toute la place… questionnement mental interminable.

Face à l’inconnu, le vide et face au vide, la peur, mais peur de quoi?  Et si cette peur n’était que l’accumulation de peurs? Les peurs de tous ceux qui s’inquiètent pour nous.

Dans cette situation, « Que faire avec cette peur? » est  la question qui revient régulièrement sur ma table au moment de définir l’objectif.

Peut-être que changer de regard, se tourner à 180 degrés et observer la situation autrement permettrait d’y voir plus clair et surtout plus sereinement?
Alors que se passerait-il si la question devenait « et si j’y arrivais? », « et si j’en étais capable? », « et si je trouvais autour de moi l’aide pour y arriver? » … peut-être le vide se remplirait-il?  Peut-être que ceux qui s’inquiètent pour nous n’auraient plus de raison d’avoir peur pour nous?  Ainsi se retrouveraient-ils alors face à leur propre peur? Leur peur ou celle de ceux qui s’inquiètent pour eux?

L’histoire de l’humain est marquée par une évolution perpétuelle.  Il fut un temps où il n’y avait pas d’avions, pas d’ordinateurs, pas d’élastiques pour sauter dans le vide et revenir sur la terre ferme… et pourtant, tout cela existe maintenant.  Alors comment?

Les créations sont d’abord nées d’idées… ces idées, quelqu’un a commencé à y croire et à vouloir les rendre réelles et perceptibles.  Ces quelques uns en ont parlé à d’autres qui en ont parlé à d’autres alors ces idées sont devenues croyances et ces croyances sont devenues réelles et les voilà matérielles.
Alors, s’il suffisait d’y croire?  S’il suffisait de croire en soi pour créer le changement?

Ghandi l’a ressenti: »Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».  Se faire confiance quel que soit le regard de l’autre serait-il la clé?  Reprendre son pouvoir intérieur, son pouvoir de création.
Alors la confiance en soi, ne serait-ce pas ce qu’Antoine de Saint-Exupéry décrivait par les mots de son petit prince observés à 180 degrés : « L’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu’avec le coeur ».

Alors au bout du compte, peut-être n’existe-t-il que deux choix possibles? Avoir peur ou se faire confiance… c’est à vous de choisir.

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