Burn-out: un potentiel qui disjoncte?

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Burn-out, le mot fait frémir plus d’un dirigeant et pas que… Mais que peut-il bien se cacher derrière ce mal être qui pousse à s’arrêter ?

Ces dernières années, la machine économique s’est emballée. Le rythme s’est accéléré.  Avec elle, la consommation des ressources naturelles qui s’épuisent. Et parmi elles, des femmes et des hommes… eh oui, l’humain est toujours bien naturel même si les puces commencent à le rendre électronique.

Aujourd’hui, nombre d’entreprises jonglent avec le burn-out comme une fatalité, un passage obligatoire pour certains des êtres qui la composent mais qu’en est-il vraiment ? Pourquoi attendre que le législateur sanctionne pour prendre conscience ? Le monde du travail envoie-t-il un message d’alerte ? Peut-être comme cette planète qui se dérègle ?

Le burn-out n’est-il pas la traduction de l’emballement d’une machine économique rompue aux profits maximum ? Telle, une formule 1 fait brûler ses pneus à force d’accélérations surpuissantes. Et quel résultat au final si les ressources qui produisent s’épuisent?

Derrière cela, un message se fait entendre en bruit de fond appelant au ralentissement (voir le film « Demain » ou encore le documentaire « Le bonheur au travail« ). Moins vite, plus doucement ?  … plus longtemps, plus qualitativement. Et si nous reculions de notre condition pour regarder plus globalement ?
Peut-être ces accélérations et ces mouvements effrénés de notre espèce sont-ils en train de nous montrer la fin de notre ère tels les animaux s’agitent juste avant la catastrophe naturelle ?

En entreprise, le burn-out serait-il un manière dramatique pour certains de faire entendre leur voix ? A force de baisses de prix et d’augmentations de cadences sous prétexte de crise, l’entreprise n’en a-t-elle pas perdu le sens ? Et à s’affoler ainsi, peut-être n’a-t-elle tout simplement pas vu les alternatives pour se démarquer et proposer autre chose à ses clients ? Peut-être n’a-t-elle pas pu entendre ou su écouter les suggestions vers de nouveaux horizons ? A force d’avoir raison, certains manager en ont oublié de se remettre en question. L’entreprise en perdrait-elle la raison?

Ainsi, toutes ces troupes en burn-out ne seraient-elles pas la source d’autres propositions ? Encore faut-il leur poser la question. Quand un fusible disjoncte, c’est un système électrique qui dysfonctionne. Alors, qu’en est-il quand un salarié s’effondre ? Poser la question n’est-il pas y répondre ?

A vous d’en décider ! … et moi de vous proposer d’autres solutions.

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