Corps on a virus : crise salue terre

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 » Corps, on a virus !  » n’est-ce pas là un crise de notre Âme collective? Elle qui s’exprime ainsi où certains ne trouvent plus les mots, ni le sens au quotidien.

Là où les masques et les gants font défaut pour les personnels de soin, peut-être faut-il y voir un signe de paroles et d’actes qui doivent se libérer ? Peut-être d’ailleurs est-ce là aussi une invitation à faire tomber les masques ? Peut-être ne pas s’en laver les mains sur nos politiciens ?

Dans cet article, je vous invite à vous demander si la solution à cette crise ne réside pas au plus profond de chacun de nous. Ainsi, être l’écoute de notre corps pour être mieux présent à soi et son prochain, la lignée humaine.

Observer

Ces dernières années, si l’on prend un peu de recul sur le monde, il est aisé d’observer que les pouvoirs en place nous demandent le remboursement d’une dette.
Et nous, tenons-nous certaines personnes responsables en dette ? Attendons-nous quelque chose de quelqu’un comme une exigence, une dette ?

Malgré tous les efforts des forces de travail disponibles sur le terrain, la dette ne baisse pas. Et malgré la réduction des coûts, des effectifs et des moyens, la fièvre ne diminue pas non plus. Par contre, qu’en est-il de la fatigue des forces vives ?

Combien de temps va-t-il encore falloir construire des forteresses, des tours ou des châteaux ?Pourquoi ? Pour conquérir le coeur de nos princesses ou de nos reines ? Ne voit-on d’ailleurs pas maintenant que certaines d’entre elles aussi veulent construire des empires ? A quoi bon si c’est pour abandonner les enfants sur un champs de mines ?

Comprendre

Il est un phénomène à observer et dont les médecins parlent de plus en plus: le burn out. A ce sujet, je vous invite à la lecture d’un précédent article: « Burn out, un potentiel qui disjoncte ».
Il y aurait une forte augmentation du burn out et donc par conséquent, une augmentation de la fatigue collective. Qu’ils soient brisés ou pas, européens, africains, asiatiques, homos, hétéros, solos, en santé ou handicapés et j’en passe… tous les coeurs ont la même couleur à l’intérieur.

Etonnamment, cette crise collective peut-être est-elle l’écho d’un épuisement ? L’épuisement des ressources naturelles. Même si dans quelque temps, il s’avèrera probablement que cette « pandémie » n’en était pas vraiment une (voir ici : IHU Méditerrannée – Infection) . Ainsi ce temps de pause nous est bénéfique pour observer à la fois notre niveau de fatigue physique et mentale. Cela nous permet aussi de prendre conscience que nous sommes des êtres vivants. Nous sommes parties d’un milieu naturel et non pas au-dessus des lois de mère et père nature.

Ensuite qu’en est-il de ces injonctions au remboursement de la dette ? Elles nous sont resservies du matin au soir tel un harcèlement permanent. Ne sommes-nous pas là en face d’un harcèlement moral à grande échelle?

En marche ou crève… et donc c’est l’arrêt maladie : le corps on a virus. A moins que ce ne soit l’arrêt fatal. Mais au final, de quoi parle-t-on vraiment?

Du remboursement du prêt pour la maison? Peut-être de certains enfants à l’apparence de grands qui se consolent en consommation de l’absence d’attention de leurs parents depuis trop longtemps ? Ainsi des générations de combattants sont-elles devenues des générations de travailleurs acharnés ? Bientôt décharné par la finance ?

S’entendre et se relier

Peut-être est-il possible de trouver une tangente à cette crise existentielle que nous vivons ? Le fort ralentissement du système est l’occasion rêvée d’observer comme il est agréable de vivre à un rythme moins effréné. C’est plus reposant. Ainsi, nous pouvons faire le discernement entre l’essentiel, l’utile et l’agréable.

Revenir à l’Essentiel n’est-il pas la juste question à se poser ? A-t-on besoin de si nombreux luxes et gadgets ? N’est-ce pas nos besoins excessifs de confort qui nous rendent finalement si vulnérables, fragiles par compensations du manque d’Essentiel dans nos vies ?

Peut-être est-il temps pour nous tous de revoir nos choix ? N’est-il pas préférable de ralentir notre course au confort pour se détendre et retrouver le temps d’être présent, cadeau vivant. Vous est-il venu à l’Esprit que votre présence pouvait être plus importante que n’importe lequel des gadgets à la mode ?

Agir, opérer, coopérer…

Oserez-vous alors à la sortie de ce confinement opérer les choix d’un nouveau temps ? Ce fameux nouvel ordre mondial n’attend-t-il pas d’émerger de vous ? Sortir du confinement d’un tel accouchement, une délivrance.

N’est-ce pas là maintenant, le bon moment pour vous relier mutuellement aux besoins de vos enfants, vos amis, vos parents et prendre le temps pour de nouvelles décisions ? Entre autres, peut-être celle de ne plus se laisser dicter un rythme ou un niveau de vie effréné ? Une vitesse qui ne vous est plus supportable et qui vous retient loin de l’Essentiel pour accéder au confort de l’accessoire… l’apparence du bonheur n’en est pas l’essence.

De tout coeur, que votre confinement fasse du Simple et de l’Intime votre bonheur.

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