Aujourd’hui, ça invite à regarder la manière de vivre dans la rencontre et avec ça, la question de souffrir ou de s’ouvrir…
Souffrir… tout un monde que beaucoup d’entre nous préfèrent fuir n’est-ce pas ? Souffrir n’est-il pas une manière de s’exprimer à répétition par une plainte, une douleur, une peur, une panique, une phobie, une tristesse, une colère ou encore un mutisme, quelque chose qui nous dépasse et dont les mots manquent parfois pour le dire ?
A bien l’observer, la souffrance n’existe-t-elle pas simplement quand nous vivons une sensation comme une douleur dans une certaine dimension émotionnelle que nous pourrions voir comme « pathétique« , « dramatique » ou encore « répétitive » telle que nous aurions pu l’apprendre par le passé et dans d’autres circonstances ?
Peut-être est-ce là l’appel d’une petite voix enfouie en nous qui nous invite à prendre un peu de temps pour s’asseoir avec elle et l’écouter murmurer dans notre coeur ?
Et si alors… était-ce simplement le refus de rencontrer la douleur ou disons plutôt, la sensation jusque là reçue comme une douleur qui produit de la souffrance ? De cette manière, la sensation devient alors une source de tension et de crispation là où en tant qu’être vaste et vivant, nous pouvons accepter de la laisser être, prendre de la place en nous tout en restant dans une joie tranquille. Ainsi, avec cela, il est possible de nous déposer avec l’image de deux rivières qui se rencontrent et qui dans les mouvements de la confluence se fondent en un fleuve majestueux.
Ainsi, il est possible de voir tranquillement que non, la vie ne s’acharne pas encore une fois… elle t’invite en elle.
