S’inquiéter et puis choisir le bonheur

Partager

Au travers de cet article, je vous propose un voyage au cœur de l’humanité, je vous invite même après quelques tempêtes d’inquiétudes traversées à explorer une part de vous à découvrir : la divinité.

Peut-être d’ailleurs entendez-vous aussi dans ce mot qu’il y a peut-être… une divine idée, juste à l’intérieur de votre humanité.

A bien écouter le monde autour de moi, trois sujets de conversation se font fréquemment entendre entre les espaces du silence ou encore dans les salles d’attente : la santé, la nourriture et les relations.

Quand j’observe notre monde, la vie ne commence-t-elle  pas par être conditionnée à faire le choix entre ce qu’on peut ou pas manger ? Plus tard, ne s’agit-il pas de savoir les personnes que je peux ou pas fréquenter ?  Qui écouter et à qui faire confiance ? Et pour la suite encore, n’est-il pas question d’éviter les maladies ?

Observez-vous dans ces conditionnements cette couleur teintée d’inquiétude comme si quelque chose de grave pouvait arriver ? Une menace, un danger qui pourrait atteindre à notre vie ? Observez-vous également, vous aussi, que toutes ces questions sont quelque part issues d’un regard qui n’est peut-être pas le nôtre ? C’est ce regard-là qu’aujourd’hui je vous invite à observer.

Ce regard, peut-être est-il vraisemblablement celui d’adultes qui nous accompagnaient sur notre chemin d’enfant ? Peut-être dans ces regards peut-on lire que ces adultes s’inquiétaient pour notre vie en toute bienveillance ?

L’acte de s’inquiéter varie bien sûr d’une personne à l’autre. Certains auront peur de perdre l’enfant, d’autres s’inquièteront pour sa santé, d’autres pour ses finances, d’autres s’inquièteront qu’il ne souffre pas des moqueries ou des douleurs.  Il existe aussi ceux encore qui s’inquièteront de l’argent et du temps perdu à sacrifier quelques années sur l’autel d’être parent. Comme vous le voyez les raisons de s’inquiéter peuvent être infinies et peut-être pèsent-elles lourd sur les épaules des enfants ?

Toutes ces inquiétudes, n’y a-t-il pas là de quoi se donner des maux de tête, peut-être même des migraines ? Peut-être est-ce là également un moyen inconscient de s’empêcher de vivre pleinement la vie qui est là juste
devant ?

L’inquiétude, un mouvement dans sa globalité

Quand on parle de l’inquiétude, observe-t-on vraiment ce qu’elle est ? Selon ce que j’en vois, je dirais que l’inquiétude est un mouvement intérieur qui peut avoir plusieurs sens.

Dans un premier temps, elle peut aller de soi vers quelqu’un d’autre : s’inquiéter pour l’enfant, pour un ami ou une amie, un parent, quelqu’un d’autre que soi-même.

Dans un second temps, l’inquiétude peut être en soi comme un ver qui tourne en rond et qui ronge. C’est souvent après avoir vécu des expériences douloureuses et quand faire un pas de plus dans la vie devient comme courir vers une nouvelle déception. Ce mouvement d’inquiétude, c’est celui qui consiste à s’attendre à être déçu par le monde extérieur.  

Il existe également un autre mouvement, celui d’être l’observateur d’événements extérieurs dans lesquels nous ne sommes pas directement acteur et de craindre les conséquences de ces événements sur le déroulement de la vie dans son ensemble.

Dans tous ces mouvements, il est une vérité assez visible à remarquer : tout cela se passe dans le mental et ne produit directement aucune action concrète dans la réalité de la vie. C’est seulement au bout d’un certain temps, lorsque l’inquiétude s’apaise à moins qu’elle n’explose que les actes concrets commencent à être posés, parfois de manière consciente, parfois de manière dramatiquement inconsciente.

A quoi donc alors sert-il de s’inquiéter ?

Pour comprendre à quelle utilité peut servir l’inquiétude, il est nécessaire de d’abord accepter que l’inquiétude n’est autre qu’une agitation mentale. C’est un décalage entre ce qui est dans la réalité et ce qu’on voudrait que soit cette réalité pour l’autre ou pour soi.

Une fois que cet état de fait est pleinement accepté, il devient alors possible de se regarder avec plus de sincérité dans ce que vient dévoiler l’inquiétude. Je vous préviens… tout ce qui va suivre risque peut-être de ne pas vous plaire et en même temps, au bout de ce voyage, il y aura quand même de la lumière.

Si l’agitation mentale qu’est l’inquiétude n’existait pas, il en résulterait probablement l’action directe d’être aidant ou facilitant immédiatement pour la personne envers qui l’on s’inquiète. Alors à quoi exactement sert donc cette agitation mentale issue de l’inquiétude ?

Sur ce point, chacun détient son propre secret et c’est une clé d’exploration de vous-mêmes qu’il vous appartient de libérer ou de garder enfermée. Voici cependant quelques possibles raisons de s’inquiéter.

S’inquiéter pour quelqu’un permet de ne pas agir directement pour cette personne. Quand il s’agit d’aider financièrement, de consacrer du temps pour un apprentissage, d’offrir des bras aimants, de passer un coup de fil utile pour mettre en lien, peut-être cette inquiétude cache-t-elle donc une peur de manquer d’argent, de temps ou encore de patience pour s’offrir immédiatement comme un cadeau pour celui qui en a besoin ?

S’inquiéter pour quelqu’un est quelque chose de socialement accepté, peut-être cela a-t-il également l’avantage de permettre à celui qui s’inquiète d’attirer l’attention… parfois même pour inconsciemment se valoriser d’être présent aux déboires de quelqu’un d’autre alors que réellement, celui qui s’inquiète ne fait peut-être rien d’autre que de s’agiter mentalement quand il ne pose pas d’acte au service de l’autre.

S’inquiéter sans agir directement pour l’autre permet également de consolider cette règle tacite et socialement acceptée que la vie serait dure et que c’est un chemin de souffrance alors que l’aide directe pourrait être une source immédiate de joie et de reliance.

Bien sûr, si ça marchait comme ça, l’autre ne deviendrait-il pas ce veinard ou cette veinarde pour qui tout est facile à présent alors que moi peut-être aurais-je au préalable galéré pendant quelques années ?

Je vous avais dit que je serais peut-être inconfortable… j’invite à dépasser cet inconfort, c’est bientôt terminé.  

Qu’en est-il alors du fait de s’inquiéter pour soi-même, pour son présent ou son avenir ? Peut-être est-ce également un moyen de fuir sa responsabilité à agir ? En tous cas, cela ne permet-il pas de ne pas demander de l’aide ? Peut-être est-ce donc une façon de fuir une peur d’être rejeté ou encore une timidité à demander de la bonté et ensuite la recevoir et la savourer ?

A moins que l’inquiétude ne soit pour certains une façon d’attirer l’attention à soi alors qu’il n’y a pas nécessairement l’intention de dépasser la situation… parfois, n’est-il pas plus intéressant de se plaindre et d’être une victime ? Cela ne contribue-t-il pas à maintenir vivante l’idée que ce monde puisse être inhumain et qu’il n’existe pas de gens pleinement heureux ? Toujours cette idée que nous serions venus pour en baver…

Bien sûr, cela permet de rester relié socialement à ceux qui se plaignent et cela évite l’inconfort passager de la solitude de ceux qui décident vraiment d’être heureux…

En cela, soyez rassuré, il y a bien une rive de l’autre côté de la traversée solitaire du choix du bonheur. Il existe bien un pays de la joie de vivre et en toute sincérité, le voyage commencera le jour où vous le déciderez et où vous agirez.

Abandonner l’inquiétude à sa solitude et être présent, cadeau et relié

Posons cette question : s’inquiéter pour quelqu’un est-il vraiment un acte utile et bienveillant dans la vie de l’autre ?

S’inquiéter n’est-il pas une manière de retirer à la vie la puissance de construire et manifester la beauté au travers du corps telle une fleur qui éclot naturellement dans ce qu’elle est ?

L’inquiétude n’est-elle pas plutôt une manière de se déresponsabiliser de ne pas agir comme un mouvement de la vie pour l’autre, là où nous en avons la capacité ?  Ne pas agir n’est-il d’ailleurs pas un levier pour la culpabilité ?

Et puis, peut-être faites-vous partie de ceux qui s’inquiètent car s’ils agissaient, peut-être pourraient-ils vraiment faire la différence dans la vie de quelqu’un ?

A ceux-ci, j’ai juste l’envie d’écrire… Cessez de vous inquiéter et soyez des éclats de lumière, affirmez la beauté qui vit en vous et révélez votre divine idée, que le sourire brille dans votre vie, c’est simplement la meilleure chose à offrir de vous-même.

Vous pourriez aussi aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *