» Où cours-tu? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? « titrait par écrit Christiane Singer dans un de ses nombreux magnifiques ouvrages.
Ouvrage, le mot est prononcé et parlant de Christiane Singer, j’observe que toute sa vie a été la consécration de ce mot jusqu’à ce premier septembre 2006 à 15h25 quand elle accepte d’un jeune médecin qu’il lui dise: « Vous avez encore six mois au plus devant vous ».
Dans son livre « Derniers fragments d’un long voyage », elle y répondra de ses mots : « C’est un climat qui me convient ».
Cancer, ce mot fait frémir tant de corps. Pourtant, pour ceux qui ont appris à regarder la parole s’exprimer, il est des mots qui se manifestent comme des cadeaux. Je vais ici vous montrer celui qui s’est manifesté à moi.
Certes, mon regard et mon pédigrée ne sont-ils pas aux yeux des femmes et des hommes un gage de vérité. Tant mieux, c’est ce qui laisse la place à l’humain de se relier à l’esprit divin ou pas. N’est-ce pas là la liberté du choix de chacun?
Le cancer prononcé par notre science omniprésente se peut-il être le début d’un chemin de soins palliatifs dont l’issue se veut mortelle à moins qu’un autre regard ne soit possible?
N’entends-tu pas le sens des mots que tu prononces pour t’éclairer, n’entends-tu pas ce qu’expriment tes maux ?
Les soins pâlis hâtifs. Chaque jour, peut-être en es-tu témoin et encore peut-être trop souvent complice?
Vite, vite, plus vite, encore plus vite… et c’est ainsi que cet être avec qui tu partages un instant la présence sur cette terre devient tout aussi vite lorsqu’il te dit « Stop, ralentis » un égoïste, un con, un abruti, ou encore, un pervers narcissique. Facile, rapide et pratique, peut-être telle est également la science de certains de nos médecins ?
Chuut, chuut, chuut, silence, tais-toi, ne dis rien … cela vaut mieux pour toi, la science sait mieux que toi sur base de tant d’expériences couronnées par les succès de diplômes et brevets protégés. Est-ce peut-être ta façon à toi d’être témoin et peut-être donc ne dis-tu rien, complice de cette loi du silence?
Mais, dis-moi… cette expérience, il s’agit bien de la tienne, celle qui traverse ton corps, ta vie intérieure. Est-il possible qu’elle soit unique et précieuse au point qu’un être divin s’en occupe et t’inspire dans son souffle à être vivant, vif en ton expérience de guérir? Etre vivant se peut-il être de gai rire?
Et si Christiane Singer avait pu gai rire avec son mâle? Qu’aurait-elle pu offrir à l’injonction inquisitrice de mou rire qu’elle a reçue?
Voici le regard qui m’est venu de cette inspiration. Voici peut-être l’aime haut (mots) qu’aurait pu offrir Christiane Singer à cet homme avant de le quitter pour retourner à sa vie :
Cancer médecin ? L’amour de ma vie.
Qu’enserrent mes deux seins ? L’amour de ma vie.
Alors sur ces mots inspirés avec tendresse, je t’invite à un voyage infini :
puisses-tu recevoir au sein de ta poitrine l’amour de ta vie.
Bonjour je suis tout à fais d’accord avec ce langage les 《mots donnent les maux》
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