L’addiction ou la diction?

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Il me plaît régulièrement de fréquenter des endroits nocturnes où je peux savourer mon plaisir de danser sur des musiques électroniques au rythme des effets lumineux. Là, dans la profonde heure de la nuit, se côtoient des gens de tous styles et de tous horizons.

Aux vibrations des fréquences basses, mon corps s’honore dans la joie de la danse et me fait sentir la pétillance de mes cellules vivantes. Je bois juste de l’eau et cela me suffit pour danser toute la nuit dans la joie qui nourrit mon corps.

Plus la nuit se fait sombre et plus les addictions apparaissent lumineuses. Alcool, cigarette filtrée, taz, cocaïne ou encore un peu de beuh… autant d’illusions et de philtres magiques pour pouvoir tenir jusqu’au matin et ensuite s’endormir tout embrumé jusqu’à la prochaine fois, jusqu’à finir par s’écrouler pour certains, fatigués de v’îvre.

Hier autour de moi, des anges nocturnes par cinq fois sont venus me promettre le paradis à chaque fois.
Au fond de moi, j’ai toujours su que ce chemin-là n’était pas le bon pour moi, juste une autre punition en plus des nombreuses déjà reçues. Juste plus douce pour un instant, cette punition se révélerait une nouvelle fois comme une trahison de moi-même.

La science définit l’addiction comme une dépendance à une substance licite ou pas. Que ce soit du chocolat, des bonbons, des médicaments, de l’alcool ou de la drogue, le phénomène est globalement répandu à doses faibles ou fortes.
Vous en voulez? Je vous invite à un voyage dans les méandres de notre humanité, là où je vais explorer pour trouver la lumière.

L’oreille a l’écoute, quand la science parle d’addiction, mon coeur me fait sentir une vibration, celle de la diction.
La diction est la manière de dire, de prononcer une parole, un texte, parfois une poésie ou encore un ordre.

L’addiction serait-elle juste la compensation de dictions inappropriées à notre humanité? Parler de diction invite à considérer les dictats de nos communautés qui nous incitent à la division.
Petits, très vite nous sommes conditionnés à la séparation, il y a nous et les autres, ceux qui font la normalité ou l’anormalité. Il y a les étiquettes, autant de racismes inappropriés pour si peu de mots à la curiosité de se rencontrer dans le regard de l’autre et de son humanité.

Nous sommes tous reliés par la souffrance lorsque nous nous éloignons de notre vérité que chacun de nous révèle une beauté trop souvent matée par des éducations saturées de peurs. La souffrance est tolérée et le bonheur est suspect… n’avez-vous pas déjà entendu cette injonction au malheur: « tu verras, ça ne va pas durer » ?

Quitter l’addiction, c’est prendre la décision de s’affirmer dans sa propre vérité et prendre le risque de se retrouver seul pour traverser la tempête et rejoindre l’autre côté.

J’ai pris la responsabilité de ma traversée et au-delà des vagues de mes émois, j’ai commencé à sentir en moi la force de la vie qui me porte à l’intérieur pour éclairer sur cette voix. J’ai fait le choix d’abattre les frontières de la dualité de nos communautés pour regarder l’unité que je vois en chaque un de notre humanité.

L’amour est un avec la réalité et quand j’écoute attentivement la voix de l’ange à l’intérieur de moi dans mon coeur, la joie se met à vibrer comme énergie de foi que tout invite à révéler pour chaque jour m’offrir comme un cadeau à la vie qui est la source qui s’exprime en moi. Ma diction devient alors poésie et la vie se révèle jolie pour jouer avec moi.

Alors oui, je dis non à ces anges de la nuit pour dire oui à l’ange intérieur qui me guide sur ma voie et si le coeur vous en dit, je vous invite à ce voyage où votre lumière brille dès à présent.

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