De la gêne éthique à la gêne heureuse…

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En écrivant ce titre, je me demande comment exprimer le fruit d’une expérience à partager avec vous.

Tout a commencé peut-être ce jour où mon médecin traitant, stupéfait devant mon corps qui lui résistait a finalement prononcé les mots que de toute façon, ma veine allait finir par laisser couler son sang.
Ce jour-là, pas plus lui que moi ne comprenions vraiment le sens de ce qui se passait, j’avais 16 ans.

A ce stade de ma vie, mes parents voulaient me faire faire des analyses sanguines pour contrôler ce qu’à cette époque, la médecine appelait un facteur héréditaire. Je reviendrai plus loin sur ce mot.

C’était sans compter sur l’intelligence de mon corps. Ce jour-là, lorsque le médecin traitant planta l’aiguille de sa seringue dans mon bras tendu, le sang ne se mit pas à couler, pas tout de suite en tous les cas.
Finalement, après plusieurs années à laisser mon sang couler et à apprendre à me reconnaître, je l’ai maintenant compris : mon corps ne voulait pas de cette hérésie héréditaire, mon corps se savait sain, le contrôle sur ma vie n’était pas nécessaire.

Par un cheminement personnel, j’ai petit à petit observé et ressenti comment mes lignées familiales étaient baignées de peurs et de colères que je colportais aussi.
J’ai appris à voir mon mental penser à la place de laisser l’esprit me montrer la route et j’ai vu comment je pouvais librement être responsable de choisir d’accueillir l’essentiel en moi et de le partager autour de moi.

La médecine parlait de facteur héréditaire et aujourd’hui que la pharmacologie s’est développée, la science parle de génétique. La tentation de croire que la science sait pour moi mieux que je ne pourrais le savoir par mon expérience est grande et pourtant…

Plus mon voyage s’agrandit, plus je perçois une parole. Elle s’exprime en silence dans nos mots et peut-être décrit-elle l’origine de nos maux ?
Je vous invite, je vous montre ce que je vois par cette voix qui s‘exprime dans le silence de nos mots.

L’héréditaire était-elle l’ère « éditaire » qui édite une médecine où le médicament serait roi, la pharmacologie ?
Et maintenant que l’héréditaire a disparu, que la pharmacologie s’est établie, est-ce la génétique qui tente de prendre la place ?  C’est comme si l’esprit nous invitait à nous libérer de nos gênes éthiques, les gênes « socialement » acceptables. Jusqu’à quand ? Jusqu’à guérir ?

Justement, si je vous parlais de ma guérison, ce fruit que j’aimerais partager avec vous.

Guérir selon moi est retrouver un état d’esprit enfantin, celui de quitter la pesanteur de la gravité et de gai rire avec la légèreté de l’esprit. Choisir le gai rire quand je pourrais colporter le mal à dire à qui veut l’entendre.  
Ce choix, c’est celui que je fais au quotidien et je gai rie, libre aussi avec qui choisit de se froisser du mal à dire.

Alors voici le fruit…

Quand votre cœur vous le dit, laissez-le vous guider pour ce voyage de la gêne éthique à la gêne heureuse et faites-le souvent.

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1 Response

  1. Faire confiance à la sagesse du corps requiert une grande conscience quand tant de solutions sont présentées à l’extérieur. Elles peuvent être parfois efficaces tout de même mais doivent, je pense, prendre en compte toutes nos dimensions (physiques, psychiques, spirituelles).

    Bonne continuation à toi !

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