Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le doudou!

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Petit clin d’oeil à la chanson de Pierre Perret, j’aimerais vous partager un regard qui m’a été apporté par un enfant de 4 ans à propos de son doudou.

Souvent, autour de nous, on observe nombre de personnes qui s’élancent vers un enfant pour lui offrir un câlin. Arrêt d’image sur ce geste qui peut-être n’est pas tel qu’il apparaît.

Parfois, l’enfant ne veut pas dire bonjour ou faire un câlin. Acte anodin aux yeux de certains qui s’empressent de dépasser cette limite pourtant belle et bien fixée. D’autres respecteront ce choix de l’enfant de garder une distance. Mais que peut bien être la nature de cette distance?

L’enfant en bas âge a naturellement la faculté de ressentir les émotions et a une capacité d’observation juste. Cette capacité n’est-elle pas celle de l’instinct naturel pour se préserver et fuir en cas de danger?
Cela lui permet donc d’évaluer si la personne qui se présente à l’enfant se sent triste, en colère, fatiguée ou bien sûr heureuse et spontanée.

Le refus de l’enfant est donc bienveillant comme une invitation posée dont l’objet serait celui-ci: dans quelle émotion viens-tu vers moi? Ne dois-tu pas d’abord t’en occuper? Est-ce à moi de te rassurer?

Et c’est là que vient le doudou pour accueillir la tristesse, la peine ou encore le manque de douceur… un doudou pour les grands? Pourquoi pas? L’idée est lancée…

Dans d’autres cas, le doudou sert à rassurer et calmer l’enfant là où le référent confond sa colère, sa peur, sa déception et la projette sur l’enfant… qui naturellement va aller confier tout cela à son doudou… neutre et non jugeant.

Voilà, le regard d’un enfant de 4 ans qui m’a appris qui était vraiment son doudou.

 

 

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