Dépasser le conflit par la respiration… vers la rencontre?

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Le conflit, peu d’entre nous trouvent ce mot « sexy » et pourtant, peut-être ce mot est-il le commencement de la paix?
Partout autour de nous, ce mot s’illustre avec régularité dans des guerres, des conflits sociaux, des couples qui se déchirent et des amitiés qui se rompent. Quel sens donner à ce mot qui a tendance à faire peur et à causer des dégâts? Je vous propose un voyage intérieur pour poser un autre regard sur le conflit et peut-être en apprendre quelque chose qui vient nous grandir.

Lors d’un conflit, on observe deux ou plusieurs points de vue divergents qui amènent à une tension. Vu de l’extérieur, la tension peut se manifester par des postures d’intimidation, des cris ou encore des coups. Et si on allait voir à l’intérieur?

Dans le corps, à l’intérieur, le conflit se manifeste aussi par une tension. Je vous laisse écouter votre ventre, votre poitrine ou encore vos épaules quand les propos d’une autre personne vous font gronder tel le volcan se prépare à cracher. A moins que ce ne soit dans la tête?

Vous noterez que dans la tête, ce sont des pensées qui fusent alors que dans le corps, ça chauffe, ça bout, ça tire, ça crie, etc. Dans tous les cas, commencez par observer si c’est dans la tête ou dans le corps et avant de bondir… respirez!! C’est ici qu’on ralentit…
Lorsque la tension se manifeste dans le corps, c’est viscéral… ne serait-ce pas là une vérité qui vient se heurter à une plaie intérieure toujours ouverte et qui a besoin d’être cicatrisée?
Lorsque c’est dans la tête, ne serait-ce pas l’incompréhension du point de vue de l’autre qui n’a pas encore touché à sa plaie intérieure encore ouverte? Ne serait-ce pas l’envie profonde de l’aider à regarder cette plaie différemment?

Dans un cas comme dans l’autre, en cas de conflit, le premier réflexe à mettre en place est de respirer puis d’observer la sensation corporelle. Si ça réagit dans le corps, je vous propose d’aller à la rencontre intérieure de cette partie en vous qui réagit, que vient-elle vous apprendre de vous-même?
Si c’est votre tête dans laquelle les pensées n’arrivent pas à comprendre l’autre, je vous suggère de questionner la personne face à vous… « Quand on parle de cela, est-ce que cela provoque une réaction dans ton corps? » … si oui, peut-être alors vaut-il mieux s’écarter et laisser la personne aller à la rencontre de son corps en la laissant face à elle-même.

Pour terminer, je vous suggère un dernier réflexe à mettre en place, un réflexe que je dirai de « bon sens ». Lorsque vous respirez, n’oubliez pas de considérer s’il est important pour vous d’être en relation agréable avec votre interlocuteur. Si tel est votre souhait, alors dites-le simplement: « Tu vois, ici ça coince et pourtant, je tiens à notre relation. Peut-être a-t-on quelque chose à apprendre ensemble? Qu’en penses-tu? ».

Finalement, le conflit n’est-il pas l’opportunité de découvrir un nouvel horizon d’une relation qui s’agrandit et s’enrichit? N’est-ce pas l’occasion de s’ouvrir et de s’entraider à une conscience plus grande de la relation?

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