Parents… remparts de la confiance en soi?

Partager

« J’aimerais avoir confiance en moi », voici une phrase que j’entends souvent que ce soit dans la bouche des petits ou dans celle des grands… mais d’où vient ce désir et la confiance en soi, pour en faire quoi?

La confiance en soi ne sert-elle pas à faire des choses qui peuvent parfois nous sembler inaccessibles là où en même temps, une part en nous, nous dit : « Pourquoi n’y vas tu pas? Pourquoi ne le fais-tu pas? ». Face à la confiance en soi… la peur?

Mais d’où vient cette peur, y a-t-il vraiment un sens à avoir peur? A-t-elle une vraie raison d’être? Pour répondre à cette question et en vue d’aller à la confiance en soi, je vous propose d’observer le mouvement émotionnel de la peur.

Nous sommes des êtres vivants et donc en mouvement depuis des milliers d’années… dans le mouvement, il nous arrive de tomber, de nous faire mal physiquement et pour certains de ne jamais se relever. Alors quand on tombe, on sent comment ça fait mal dans le corps… et puis on a peur de tomber à nouveau. Et pourquoi a-t-on peur quand on s’est relevé? La réponse ne serait-elle pas à l’extérieur de nous, dans notre environnement?

Par l’expérience, nos pairs (parents, grand-parents, amis, etc.) sont tombés avant nous et ils savent que ça fait mal! Aïe, Aïe, Aïe… la plupart du temps ils aimeraient nous éviter le désagrément. Donc, dans certaines situations que nous vivons, ils retrouvent mémoire de chutes qu’ils ont déjà faite et ils ont peur que nous tombions… ATTENTION!
Peut-être sommes-nous là tombés dans le piège sans fin d’un cercle vicieux? Tant que la chute n’est pas arrivée, elle n’est pas… alors pourquoi dire attention? L’expérience des uns n’est pas celles des autres…

Et si même la chute arrivait? Certains parfois réprimanderont que l’enfant n’avait qu’à faire attention, d’autres minimiseront en disant que ce n’est rien… peut-être alors ici peut-on trouver une autre clé de résolution?

Quand l’enfant tombe, ça fait réellement mal et même une petite chute peut être grave à ses yeux, du haut de sa petite taille. Dans ces moments-là, peut-être l’enfant a-t-il juste besoin d’être accueilli par des bras attendrissants , calmes, chaleureux et sécurisants qui prendront le temps de mesurer la douleur et de laisser passer l’émotion… des remparts où venir s’abriter et se ressourcer en quelque sorte.
Une fois la tempête terminée, le rempart pourra alors devenir parent et encourager l’enfant à réessayer à nouveau tout en ayant sécurisé l’environnement.

Tout cela n’est il pas un cheminement pour accompagner l’enfant à développer sa sécurité intérieure dans un environnement calme pour qu’il se sente grand et confiant?

Et quand on est grand et pas confiant… je vous propose alors de vous poser deux questions essentielles:
– Ce qui me fait peur met-il ma vie en danger ici et maintenant?
– Avant de mourir, comment me sentirai-je de n’avoir pas essayé?

En lien avec cet article, je vous propose de lire le livre de Bronnie Ware, « Les 5 regrets des personnes en fin de vie ».

 

 

Vous pourriez aussi aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *